Pourquoi recruter un apprenti ?

Dans un objectif de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, l’apprentissage peut constituer un levier pour surmonter des difficultés de recrutement dans des secteurs professionnels dits en tension. 

L’accueil d’un apprenti peut permettre de repérer des jeunes, de les former aux méthodes de travail interne et de les fidéliser en vue d’un recrutement à l’issue du contrat d’apprentissage. 

L’apprentissage peut permettre aussi d’anticiper des départs à la retraite, il devient alors un dispositif de pré-recrutement en facilitant la transmission des savoirs et l’amélioration de la qualité du service public.

L’expérience professionnelle et les savoir-être acquis par les apprentis durant la période d’apprentissage seront de vrais atouts pour préparer et réussir les concours de la fonction publique territoriale.

Qui peut devenir apprenti ?

L’âge minimum requis pour signer un contrat d’apprentissage est de 16 ans. 

Toutefois, un mineur âgé de 15 ans peut signer un contrat s’il a achevé le premier cycle d’enseignement secondaire (Code du travail article L 6222-1). 

L’âge maximum est en principe de 29 ans

Cette limite d’âge peut être dépassée dans un certain nombre de cas fixés par la loi, notamment pour les personnes en situation de handicap (Code du travail article L 6222-2).

Les étapes pour recruter un apprenti :

Schématiquement, les principales étapes du recrutement d’un apprenti sont les suivantes :

  • Identifier les besoins, rédiger une fiche de poste et engager le recrutement de l’apprenti ;
  • Identifier le maître d’apprentissage ;
  • Valider par délibération le recours au contrat d’apprentissage après avis du comité social territorial (CST) ;
  • Monter le dossier administratif et de financement auprès du CFA et du CNFPT ;
  • Transmettre le contrat d’apprentissage à la DIRECCTE (souvent le CFA s’en charge) et procéder à la déclaration préalable à l’embauche dans les 8 jours qui précèdent celle-ci ;
  • Organiser la visite médicale d’aptitude de l’apprenti auprès du médecin agréé. 
  • Il est conseillé de prévoir également une visite auprès du médecin du travail.